Le programme de tutorat

Bénéficiez d'un accompagnement pour vos premiers pas dans le métier : pendant un an, une tutrice répondra à toutes vos questions (qu'elles concernent la traductologie ou les domaines administratif, commercial, comptable, technique, ergonomique, organisationnel...).

Depuis sa création, l’ATAA se rend chaque année dans les masters qui forment les futures professionnelles de la traduction audiovisuelle. Ces interventions, qui donnent aux étudiantes une idée concrète de la profession et de ses réalités, sont essentielles pour créer un pont entre la vie étudiante et la vie professionnelle. Il n'en reste pas moins que pour les jeunes professionnelles qui se retrouvent dans le grand bain, l’expérience peut être douloureuse. Le fait qu’il s’agisse d’un métier solitaire n’arrange rien.

Prenant modèle sur la Société française des traducteurs, que nous remercions pour son aide, l’ATAA a donc mis en place depuis 2018 un programme de tutorat qui permet d’accompagner les professionnelles débutantes, jeunes ou moins jeunes. L’idée n’est pas neuve, elle s’inspire bien sûr du compagnonnage qui a été et reste le moyen universel de transmettre un métier, et pas uniquement pour ce qui est du geste, de la pratique en elle-même, mais aussi de sa philosophie. C’est un formidable outil pour créer un esprit de corps et de la solidarité. Il participe d'un sentiment d’appartenance et de la fierté de faire partie de ce qu’on appelle, dans le plus beau sens du terme, une corporation.

Pour l'ATAA, en tant qu’association professionnelle, c'est aussi le moyen d'affirmer que, oui, c’est un métier qui s’apprend, et qui relève autant, c’est l’une de ses spécificités, de l’artisanat que de l’art. Tous les livres et les tutoriels vidéos ne valent pas quelques phrases échangées avec un pair plus expérimenté, ils ne valent pas la confrontation du travail, en direct, avec un autre regard. Et l'échange, de ce point de vue, peut être aussi enrichissant pour "l'apprenti" que pour le "maître".

Concrètement, comment ça marche ?

Les responsables du projet reçoivent les candidatures de marraines et de filleules et mettent en contact les binômes les plus compatibles (langues, spécialités et localisation). Chacune signe une charte de tutorat et s’engage à la respecter. La filleule doit s’être déjà lancée dans la vie professionnelle. La marraine l’accompagne dans cette période de transition, et peut l’aider à savoir comment se comporter face au client, démêler un peu l’écheveau de nos bizarreries administratives, mais aussi et bien sûr apporter son œil expérimenté aux adaptations de sa filleule.

Un Point Contact est organisé chaque année à l'automne, une journée pour venir rencontrer les responsables du tutorat et les professionnelles.

Renseignements et candidatures :
info@ataa.fr

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