Cette année, force est de constater que l’association a bien grandi. La toute jeune pousse plantée il y a 17 ans est devenue un pilier de la profession ! Rassemblant environ un tiers des traducteurs et traductrices de l’audiovisuel – qui peut prétendre à plus grande représentativité ? – l’ATAA est désormais un interlocuteur incontournable des acteurs du secteur. Un dialogue qui se veut toujours ouvert, comme en 2022 lors des renégociations de rémunération en doublage dont les victoires prouvent encore (si c'était nécessaire) l’intérêt d’être unis.
Une unité et une solidarité parfaitement incarnées par les lauréats de cette année. Ex aequo, Lucinda Treutenaere et Emmanuel Menouna Ekani ont tous deux été couronnés du Prix de l’adaptation en sous-titrage d’un film anglophone. À cette annonce, ils ont explosé de joie, ravis de partager la vedette. Joie partagée par Éléonore Boudault, qui a remporté le Prix de l’adaptation en sous-titrage non anglophone.
Pleine de modestie, Françoise Monier, lauréate du Prix de l'adaptation en doublage d'un film en prises de vue réelles, n'imaginait pas recevoir ce trophée sans remercier Anne Crozat, l'autrice des textes de sous-titrage, et Jean-Pierre Carrasso, son mentor et binôme pendant 15 ans.
Cette année, les hommages aussi ont été nombreux… Hommage à Thomas Murat, lauréat à titre posthume du Prix de l’adaptation en doublage d’un film d’animation. Mais aussi, à Samuel Bréan, un des pères fondateurs de l’ATAA, à Brigitte Lescut, autrice de sous-titrage, et Christèle Wurmser, directrice artistique. Disparus trop tôt, ils auraient cependant été fiers de voir l’ATAA devenir cette jeune adulte.
Crédit photo : Rémi Poulverel