Rencontre avec Elisa Colliez

Autrice et membre du jury des Prix Série de l’adaptation en sous-titrage

Quel bilan tirez-vous de votre activité de jurée ?

Être jurée s’avère une position intéressante, mais pas si facile. Il a fallu prendre la posture d’un spectateur à la fois initié et objectif sans tomber dans l’exercice de simulation. Si les quatre séries finalistes se sont presque imposées d’elles-mêmes, il a été bien plus difficile de les départager : chaque adaptation excellait ; ce qui nous a obligées à entrer dans le détail de chaque réplique, chaque trouvaille — et c’est là que l’exercice devient passionnant. Cela a donné lieu à de longs débats et chacune, avec sa sensibilité, ses habitudes, son expérience, apportait une lecture différente. Tous ces échanges m’ont permis de réfléchir à mes propres pratiques, à ce qui fait ou non un bon sous-titrage… À ce qui marche et ce qui marche moins bien.

Concernant la série Ted Lasso, j’ai aimé observer l’expertise des jurées coutumières des comédies. Personnellement, j’ai très peu travaillé sur ce genre de programmes… Leur approche pour traduire l’humour s’est révélée différente de celle des adaptatrices familières des séries historiques. Néanmoins, quel que soit le registre, notre mission consiste à faire découvrir et transmettre la culture source au public cible. Quand il s’agit d’une diffusion grand public, il faut que les références soient immédiates. C’est une question de dosage et notre rôle comprend aussi de savoir où placer le curseur.

Rencontre avec Virginie Clamens

Autrice et jurée des Prix de l’adaptation en sous-titrage d’un film

La reconnaissance offerte par les Prix ATAA libère fréquemment les lauréats du syndrome de l’imposteur. Pourquoi nombre d’adaptateurs et d’adaptatrices le ressentent-ils ?

C’est difficile à dire, surtout que cela dépend de chacun. C’est peut-être en partie le fait de certaines constructions sociales qui ont la dent dure. Il me semble que les études de langues et de lettres en général sont, encore aujourd’hui, moins bien considérées que les cursus scientifiques. Presque comme si ce n’étaient pas de « vraies » études, ou du moins, moins sérieuses.

Il se trouve que cela correspond aussi à une répartition très genrée des choses. Quand j’étais en fac d’anglais, nous étions 80% de femmes... Par ailleurs, il me semble que notre société continue de moins promouvoir et valoriser l’ambition personnelle, la réussite professionnelle et tout simplement la confiance en soi, chez les filles que chez les garçons. Notre métier – littéraire – étant fortement féminisé, ces deux constats permettent peut-être un premier éclairage sur le fait que les traducteurs, et encore plus les traductrices, ont tendance à douter de leur véritable valeur.

Par ailleurs, les traducteurs qui, par essence, sont des intermédiaires, sont souvent des personnes introverties, timides, discrètes, qui préfèrent rester en arrière-plan. Dans notre métier, on se met au service du texte.

Enfin, nous avons souvent très peu de retours sur notre travail. Ou bien, quand nous en avons, ce sont sur les côtés négatifs… Aujourd’hui, dans certains labos, les chargés de projet n’ont plus le temps de relire nos adaptations. En voice-over, par exemple, ils privilégient souvent le volume et travaillent avec de multiples traducteurs. Ils n’ont pas le temps de se faire une idée de la qualité du travail de chacun, et ne reviennent vers nous qu’en cas de plaintes de la part des directeurs artistiques, ou de retours techniques. Il devient donc difficile de nous évaluer par rapport aux attentes du client. Impossible de savoir si ce dernier est satisfait. Parfois, les collaborations s’arrêtent sans préavis : dans ce cas, nous imaginons toutes les raisons possibles. Comment ne pas le prendre personnellement ? Plus nous sommes isolés dans notre pratique, plus nous avons l’impression que ces situations n’arrivent qu’à nous. C’est pour cette raison qu’il est primordial de communiquer entre confrères et consœurs. Cela permet de savoir si l’ensemble du marché connaît une baisse ou si cela ne concerne que notre propre activité. Pour toutes ces raisons, les Prix ATAA sont essentiels : ils offrent des indicateurs de qualité extérieurs, et donnent aussi aux clients la possibilité d’évaluer notre travail.

Virginie Clamens présente le Prix cinéma sous-titrage d'un film anglophone

Rencontre avec Elise Bastoul

Responsable technique au Pacte et jurée pour les Prix de l’adaptation en sous-titrage d’un film

Au Pacte, comment choisissez-vous l’adaptateur ou l’adaptatrice des films que vous distribuez ?

Au Pacte, nous sortons une vingtaine de films par an, soit près de deux par mois, qu'ils soient français ou étrangers. Pour ces derniers, je collabore régulièrement avec six ou sept adaptateurs différents. Je tiens à cette diversité, contrairement à certains distributeurs qui travaillent toujours avec le même traducteur de l'anglais. Idéalement, je privilégie la continuité en collaborant avec le même adaptateur pour un même réalisateur, comme dans le cas de Ken Loach, Rodrigo Sorogoyen ou Sean Baker, Palme d'Or 2024 avec Anora. Cela permet de garantir une cohérence dans la traduction et de respecter la sensibilité artistique spécifique à chaque réalisateur. Certains francophiles, comme Nanni Moretti, veulent aussi relire leurs sous-titres et collaborent en direct avec le traducteur. Jim Jarmusch garde également un œil sur ses adaptations et dispose d’un traducteur attitré. Tout comme Kore-eda qui a lui-même choisi Léa Le Dimna comme interprète et traductrice. Ces 3 réalisateurs accordent une grande importance à la qualité des sous-titres, surtout en français, car la France est un pays où le cinéma est considéré comme un art noble.

Élise Bastoul présente le prix Sous-titrage de cinéma non anglophone

Rencontre avec Hélène Apter

Membre du jury du Prix de l’adaptation en sous-titrage d’une série

En tant que membre de l’ATAA, qu'avez-vous pensé de la création de l'Extra Bille ?

C’est fantastique ! Fantastique de mettre en lumière les professionnels qui œuvrent pour notre métier, et de célébrer leur travail. Il est important de valoriser ces personnes qui contribuent à l'ATAA, souvent discrètement et depuis de nombreuses années. Par ailleurs, c'est une belle manière de se souvenir de Samuel Bréan, qui s’est tellement investi dès la création de notre association. Cette distinction permet de perpétuer son héritage. Plus généralement, l’Extra Bille aura pour effet de renforcer notre communauté.

Hélène Apter et Carole Remy, lauréates du Prix série sous-titrage 2022

Rencontre avec Julie Loison-Charles

Jurée du Prix ATAA 2024 de l'adaptation en sous-titrage d’une série anglophone

Comment êtes-vous devenue jurée pour les Prix ATAA ?

Je suis maîtresse de conférences à l'université de Lille, où j'enseigne la théorie et la pratique de la traduction – notamment littéraire – aux étudiants de Master qui se dirigent vers la traduction audiovisuelle. Il s'agit de l'un de mes domaines de recherche, pour lequel je publie des articles sur les auteurs et autrices de doublage. C’est dans ce cadre que j'ai contacté Vanessa Azoulay, autrice du sous-titrage de la série And Just Like That (reboot de Sex and the City). Je travaillais à l’écriture d’un article sur la traduction du pronom non binaire « they » et voulais l’interroger sur ses pratiques et sur son utilisation du point médian. C'est à ce moment qu'elle m'a proposé de rejoindre le jury sous-titrage pour le prix ATAA.

Le jury 2024 du Prix série sous-titrage

Cérémonie des prix de l'ATAA 2024

Vendredi 31 mai, la 12e édition de la remise des Prix de l’ATAA s’est ouverte devant un parterre de 250 convives rassemblés dans l’auditorium Debussy-Ravel de la Sacem. Réunissant de nouveau cinéma et séries, la cérémonie a récompensé de quatre prix d’adaptation six autrices et un auteur pour l’excellence de leurs sous-titres ou de leur doublage. Retour sur cet événement qui restera gravé dans les mémoires.

Plein d’un enthousiasme communicatif, le jury cinéma n’a pas caché son plaisir de remettre le Prix de l’adaptation en sous-titrage d’un film anglophone à Anne Crozat, ravie de transformer l’essai pour cette troisième nomination ; et à Jean Bertrand, lauréat du Prix de l’adaptation en sous-titrage d’un film non-anglophone. Ému aux larmes, ce dernier ne s’imaginait pas remporter le trophée pour un film traduit de l’allemand et traitant de l’insoutenable solution finale imaginée par les Nazis…

Anne Crozat, lauréate du Prix cinéma sous-titrage d'un film anglophone pour "Renfield"
Jean Bertrand, lauréat du Prix cinéma sous-titrage d'un film non anglophone pour "La Conférence"

7e édition : Prix de la traduction de documentaires audiovisuels

Appel à candidatures - février 2024

2024 est une année bissextile. Une année où un petit jour se glisse, l’air de rien, dans les interstices du calendrier : ne serait-ce pas l’année où, vous aussi, vous vous glisserez hors de votre caverne de dictionnaires pour briller au grand jour ? Allez, c’est dit. Cette année, vous postulez au Prix de la traduction de documentaires audiovisuels.

Quoi quand qu’est-ce ?

Ce prix, organisé en partenariat avec la Scam, braque les projecteurs sur ceux et celles qui, par leur travail, rendent accessibles les programmes étrangers au public français : les traducteurs et traductrices de documentaires.

Chaque édition, c’est l’occasion de décortiquer les adaptations qui ont rythmé votre année, de plonger dans la matière de traductions fluides, pointues, inventives. D’entendre des voice-over qui claquent, de lire des sous-titres qui tapent juste. De se passionner pour des sujets improbables. De s’interroger sur ce que l’on considère une bonne adaptation française, d’en débattre au sein du jury. De se retrouver avec le reste de la profession lors de la cérémonie de remise du prix pour faire le point sur le métier et se souvenir de la puissance des liens du collectif.

« Tout ça, vraiment ? N’en jetez plus, j’y vais ! »

Comment participer ?

Pour vérifier que votre candidature répond aux critères du Prix, n’hésitez pas à consulter l’appel à candidatures et le règlement de l’édition 2024. Les candidatures concernent les documentaires diffusés à la télévision et sur plateformes entre le 1er mars 2023 et le 29 février 2024.

À noter : la présence d’une membre du jury travaillant chez EVA Strasbourg exclura pour cette édition les adaptations réalisées pour ce laboratoire.

Pour soumettre votre candidature, rendez-vous sur le formulaire en ligne. Vous pourrez joindre les éléments (vidéos et scripts VO et VF) en suivant un lien à la fin du formulaire.

Année bissextile, on avait dit ? Le formulaire sera actif du 29 janvier au 29 février 2024.

Si vous souhaitez participer, mais que vous avez des difficultés à vous procurer les éléments manquants (la vidéo VF/VOST, notamment), pensez à déposer votre candidature avant la date-butoir : vous pourrez toujours nous envoyer les éléments ensuite.

En cas de doute sur la validité ou la pertinence d’une candidature, n’hésitez pas à nous écrire : prix-documentaire@ataa.fr

Rencontre avec Claudia Faes, lauréate du Prix ATAA de la traduction de documentaires audiovisuels

Lors de la cérémonie, vous avez tenu à poser devant l’objectif avec Juliette Coupat et Claire Breton, finalistes du Prix. Pourquoi était-ce important pour vous ?

J’aime beaucoup cette photo ! C’est la seule image de nous trois. Selon moi, il est essentiel de valoriser l’ensemble des adaptateurs et adaptatrices. Dans la réalité, il est possible de se considérer comme des concurrents… Mais selon moi, c’est l’esprit d’entraide et la bienveillance qui permettent de durer dans ce métier et de tenir le coup. Dans notre secteur d’activité, nous connaissons une forte pression, soit parce que nous sommes en PLS en attente d’un projet ; soit parce que quatre programmes formidables nous sont proposés en même temps. Nous disons « oui » à tout, tant nous appréhendons les périodes de vaches maigres. Ensuite, les éléments n’arrivent pas, les délais deviennent tendus… Nous nous sentons constamment sur la brèche. D’où l’importance d’avoir un entourage de confiance avec qui se serrer les coudes. Ce sont des personnes qui nous recommandent sans se sentir en danger ou qui nous cooptent sur un projet dont le délai est trop court. Ce climat positif me semble fondamental.

Claire Breton, Claudia Faes et Juliette Coupat (crédit photo : Brett Walsh)

L’ATAA célèbre Claudia Faes, lauréate du Prix ATAA de la traduction de documentaires audiovisuels 2023

Pour sa 6e édition, le Prix de la traduction de documentaires audiovisuels a été décerné à Claudia Faes pour l’excellence de son adaptation du documentaire Et si le monde tournait rond ? de Nigel Walk et Richard Dale pour EVA Strasbourg et Arte. Retour sur image de la cérémonie qui s’inscrivait dans le cadre de l’Année du documentaire, événement inédit suggéré par la Cinémathèque du documentaire et soutenu par le CNC en collaboration avec la Scam.

Le jury 2023 qui réunissait Anthony Beauvois (traducteur de l’audiovisuel), Ariane Carbonell (responsable des traductions et du sous-titrage pour Netflix), Philippe Kurzawa (directeur artistique pour EVA Vanves), Marie Laroussinie (traductrice de l’audiovisuel, co-lauréate du Prix de la traduction de documentaires audiovisuels en 2022) et Elsa Vandaele (traductrice de l’audiovisuel, mention spéciale du Prix de la traduction de documentaires audiovisuels en 2022), a félicité Claudia Faes pour la grande qualité de son travail sur le documentaire consacré à l’économie circulaire Et si le monde tournait rond ? A la fois d’actualité et visionnaire, cette réflexion sur l’avenir de nos déchets et le gaspillage alimentaire bénéficie d’une version française en tout point remarquable, par l’accessibilité des explications scientifiques et la personnalisation de chaque intervenant. Le jury a aussi salué le soin apporté par Claudia Faes à la rectification subtile de quelques maladresses de la VO.

Anthony Beauvois, juré, et Claudia Faes, lauréate (crédit photo : Brett Walsh)

Rencontre avec le jury du Prix de la traduction de documentaires audiovisuels 2023

Pour rappel, les membres du jury sont : Anthony Beauvois, adaptateur, Ariane Carbonell, responsable des traductions et du sous-titrage chez Netflix, Philippe Kurzawa, directeur artistique chez Eclair Vanves, Marie Laroussinie, adaptatrice, co-lauréate Prix Documentaires 2022 et Elsa Vandaele, adaptatrice, mention spéciale Prix Documentaires 2022.


À quels critères d’évaluation avez-vous été sensibles lors de cette édition 2023 des Prix ATAA documentaires ?

Elsa Vandaele : Personnellement, j'apprécie avant tout la fidélité au texte original. Tout en évitant la littéralité, bien sûr ! Mais si la phrase originale est un peu trop vague, il est aussi essentiel que les auteurs rajoutent les informations nécessaires pour replacer le contexte. Tout est une question de dosage. Par ailleurs, j'aime quand le texte de la version française magnifie la version originale. Je préfère que le vocabulaire soit légèrement plus sophistiqué – sans pour autant être trop complexe – plutôt qu’appauvri, et qu'il contribue ainsi à l'immersion.

Philippe Kurzawa : En tant que directeur artistique, je suis attentif au calage du texte par rapport à l'image et à la bande-son, et à l'esthétique globale d’un programme. En fonction de la musique et des effets spéciaux, il est parfois essentiel de ne pas parler. Parmi les films visionnés, certains étaient très tassés sur le plan vocal : la narration reprenait immédiatement après une intervention, sans laisser de respiration, alors qu'il y avait de belles virgules musicales à apprécier. Lorsqu'il s'agit d'extraits de films ou d'interviews, il est important d'aérer et d'alléger le texte, et de lui donner le rythme adéquat. Un trop-plein d’information risque de faire passer à côté de l'essentiel et de rendre difficile la compréhension du message de l'auteur.

Anthony Beauvois : J’ai trouvé intéressant que certains adaptateurs et adaptatrices ajoutent à leur texte des notes de bas de page pour justifier l'utilisation d'une expression particulière ou pour expliquer un choix terminologique. Ces notes contenaient des liens vers des sites Internet ou des articles aidant à comprendre les intentions du traducteur. Pour un directeur artistique, qui est le dernier maillon du processus, ce complément d’information peut être précieux pour prendre des décisions éclairées lors de l'enregistrement. Cependant, en tant que jurés, cela nous a posé quelques difficultés : en effet, certaines sources nous ont semblé peu fiables. Par ailleurs, il devenait difficile de juger tous les programmes sur un pied d'égalité sachant que certains auteurs ne fournissaient aucune note ni précision dans le document VF dont nous disposions. Mais peut-être les communiquaient-ils à leurs clients par un autre biais...

Rencontre avec Lucinda Treutenaere

Lauréate du prix ATAA de l’adaptation en sous-titrage d’un film anglophone

Crédit photo : Rémi Poulverel

Bravo pour l’adaptation de Fisherman’s Friends ! Lors de la cérémonie, le public a pu mesurer à vos cris de joie, l’importance que ce Prix ATAA représente pour vous.

C'était une soirée incroyable ! À l’annonce de nos Prix, Emmanuel Menouna Ekani, Éléonore Boudault et moi-même avons littéralement explosé de joie. Ce moment a tellement été chargé en émotions que j'ai eu du mal à m'en remettre. J’étais comme sortie de mon corps. Je n'aurais jamais imaginé remporter ce Prix. Ma nomination me suffisait : c’était déjà une reconnaissance incroyable. Heureusement que Céline Merlin, la responsable de notre service à Titrafilm, m'avait suggéré de préparer un discours. « On ne sait jamais… », disait-elle. Quel précieux conseil ! Sinon, j'aurais été totalement incapable de dire quoi que ce soit sur scène.

Rencontre avec Emmanuel Menouna Ekani

Lauréat du prix ATAA de l’adaptation en sous-titrage d’un film anglophone

Crédit photo : Rémi Poulverel

Dans quel contexte vous a-t-on confié les sous-titres de Space Jam : Nouvelle ère, film pour lequel vous avez reçu un Prix ATAA ?

À 15 ans, j’avais adoré le film original Space Jam avec le mythique Michael Jordan. Ce premier opus avait été un succès. Dès connaissance de la sortie de Space Jam : Nouvelle ère, mon collègue Bob Yangasa – auteur du doublage – et moi-même avons exprimé notre intérêt pour ce projet à la Warner, et envoyé un email pour expliquer notre motivation et démontrer que nous serions la dream team pour cette adaptation. Et nous avons été choisis !

Sur le papier, ce film semblait enthousiasmant. Il rassemblait les mêmes ingrédients que le premier film : des personnages de dessins animés jouant au basket dans un monde fantastique avec la star actuelle du basket LeBron James, un mélange d'animation et de prises de vue réelles, et des séquences comiques. Malgré les critiques mitigées, le film a rempli son rôle de divertissement familial. À titre personnel, je me suis amusé sur ce projet, tout comme mon collègue Bob. C'est toujours gratifiant de contribuer à la traduction de films, même si ce ne sont pas toujours des chefs-d'œuvre cinématographiques. Quoi qu’il en soit, nous croyons tous les deux en l'importance de tenter notre chance et de saisir les opportunités qui se présentent.