La VM sur le hertzien

Problème VM

Rappel : Depuis que les chaînes DU RÉSEAU HERTZIEN ont commencé à diffuser des programmes en VM (Version Multilingue où le spectateur a accès a plusieurs versions : sous-titrée français, doublée français et parfois sous-titrée en langues étrangères), les auteurs de sous-titrage ne perçoivent plus de droits d’auteur pour ces programmes qui sont déclarés à la Sacem comme de la VF. Le Snac et l’ATAA essaient de débloquer la situation depuis deux ans et une clé de répartition a été trouvée pour ce qui concerne les diffusions sur le câble et le satellite. Il faut maintenant trouver une clé de répartition entre les auteurs de sous-titrage et de doublage pour le réseau hertzien. Le problème n’est pas simple car TF1 et Arte, par exemple, n’ont pas le même public VO/VF, et ce n’est qu’un des nombreux problèmes qu’il convient de résoudre pour ne léser aucune catégorie d’auteur.

Avant toute chose, la Sacem a demandé aux auteurs de sous-titrage de lui fournir une liste des programmes diffusés sur le hertzien (TF1, Canal+, Arte pour le moment). Durant deux mois, de février à mars, nous avons donc relevé les titres des diffusions en VM. Ces titres étaient mis sous forme de tableau sur une feuille excel Google accessible en ligne, chaque auteur de sous-titrage ou doublage a donc pu la compléter et l’amender au besoin. Nous avons également eu l’idée de fournir le nom des auteurs pour chaque programme afin de faire un envoi groupé à la Sacem.

Le tableau a été transmis au délégué général du Snac qui va à son tour le transmettre à la Sacem. La clé de répartition pourra ainsi être étudiée sur des bases concrètes.

Goodbye quality (?)

Languages & the Media 2008 – 7th International Conference on Language Transfer in Audiovisual Media

The translator’s point of view: goodbye quality, hello Quality!

Last year, the sensation at the French box office was not a Hollywood blockbuster, but a small comedy about language differences and the prejudices and bonds they produce. Bienvenue chez les Chtis was a huge success and over half the French population went to see it. This film, relying as it does on language and linguistic jokes, should have been lost in translation. It was not. Thanks to the competence of the English translator and the director’s attention to it, the subtitles were so good that a Guardian journalist suggested that this tour de force deserved the creation of a whole new Oscar’s category for subtitlers. It is because it was so well translated that this film has had the chance of an international career. So kudos to Michael Katims for his great translation.