Journalmars 2022

Vie de l'ATAA
25/032e CA de l'exercice 2022
Formations
16/03Intervention de l'ATAA auprès des étudiants du Master 2 de traduction audiovisuelle à l'ITIRI de Strasbourg
Formations
03/03Intervention de l'ATAA auprès des étudiantes du Master 2 MeLexTra à l'université Lille 3

Journalfévrier 2022

Vie de l'ATAA
11/021er CA de l'exercice 2022 avec élection du bureau
Institutions
02/02Réunion ATAA-Scam sur les Services de Médias Audiovisuels à la Demande

The Witcher - Season 2

Why?

Original French version of this article available here.

Disgruntled viewers took to Twitter to criticize the horrendous subtitles produced for Y, The Last Man. When a show’s subtitles are that pathetic, you notice it immediately and simply stop watching, or you turn on the English subtitles or you watch the show dubbed in French.

But the situation gets even worse when the subtitles are just plain bad, which is very often the case with video streaming platforms, because they almost manage to fool viewers. It seems like the English was more or less correctly interpreted, the French is basically correct, the sentences usually make sense, you can generally follow the story, but... everything else is missing.

As an example, let’s take a look at The Witcher, Netflix’s hit series that costs $10 million an episode.


The Witcher - Saison 2

Pourquoi ?

English version by Débora Blake available here.

Le sous-titrage catastrophique de la série Y, The Last Man a été récemment épinglé sur Twitter. Quand les sous-titres sont un tel charabia, pas de problème, on s'en aperçoit tout de suite et on arrête de regarder, ou on passe aux sous-titres anglais ou à la version française.

Mais plus traîtres sont les sous-titres tout simplement mauvais, majoritaires sur les plateformes de streaming, car ils tromperaient presque leur monde. L’anglais semble plus ou moins respecté, le français est vaguement correct, les phrases veulent (souvent) dire quelque chose, on suit à peu près l’histoire, mais... on rate tout le reste.

Démonstration par l’exemple, avec la série de Netflix à 10 millions de dollars l'épisode.


Pourquoi la traduction automatique, ça ne marche pas vraiment, et encore moins en audiovisuel ?

Petit billet d'humeur d'un être humain, qui aime le progrès
et les nouvelles technologies,
mais pas quand elles sont destructrices de valeur et d'humanité.

La traduction automatique repose sur un principe simpliste : un mot dans une langue a un équivalent direct dans une autre. C’est le degré zéro de la traduction. L’automatisation s’est améliorée quand elle a davantage pris la phrase comme unité de sens. Mais ça ne va pas plus loin. La machine réduit le langage humain à un langage informatique très binaire, vide de sens et d’émotions. En bref, elle dépouille les mots de leur humanité.

Journaljanvier 2022

Vie de l'ATAA
20/01dernier CA de l'exercice 2021
Vie de l'ATAA
20/01AG de clôture de l'exercice 2021, élection du nouveau CA

Prix 2022 de la traduction de documentaires audiovisuels - 5e édition

La sélection est ouverte !

Ce prix, organisé en partenariat avec la Scam, met en lumière un maillon essentiel de la fabrication des versions françaises de documentaires étrangers : les traducteurs et traductrices de l’audiovisuel !

Auteurs et autrices à part entière de ces adaptations pour l’écran, ils et elles sont confronté-e-s à de nombreux défis et doivent faire preuve de rigueur, de justesse, d’imagination – entre autres qualités – pour créer une VF vivante, sans jamais trahir l’œuvre originale.

Comment postuler ?

Avant toute chose, consultez l’appel à candidatures et le règlement de l’édition 2022, disponibles ici.

Pour soumettre votre candidature, il vous suffit ensuite de remplir ce formulaire en ligne. Vous pourrez joindre les éléments (vidéos et scripts VO et VF) en suivant un lien à la fin du formulaire.

Le formulaire sera actif du 20 janvier au 28 février 2022.

Ne soyez pas timides, l’important est de participer et de nous retrouver à l’automne pour célébrer notre beau métier !

Une question ? Un doute ? Écrivez-nous à prix-documentaire@ataa.fr

Journaldécembre 2021

Vie de l'ATAA
13/12réunion du CA

Dépasser la traduction relais

Avec le développement des plateformes, l’offre de programmes étrangers non-anglophones s’est considérablement élargie.

Pour sous-titrer ou doubler ces œuvres, le recours à une « langue pivot » ou « langue relais » se multiplie. Cette pratique n’est pas récente, mais l’ATAA tenait à rappeler ses conséquences dans un contexte de massification sans précédent de l’offre audiovisuelle.

Ce texte est un courrier envoyé à tous les laboratoires de post-productions, diffuseurs et distributeurs.

À l’heure où les canaux de diffusion explosent, à l’heure où délais et budgets sont sous pression, la tentation est grande d’aller au plus vite et au moins cher. C’est une erreur stratégique.

La traduction audiovisuelle est un exercice de synthèse, de choix, d’adaptation et d’interprétation. Travailler à partir d’une langue relais, c’est à la fois limiter les éléments qui permettent de comprendre l’œuvre originale, et rétrécir l’éventail de ses choix. C’est multiplier le risque d’erreurs et de contresens immanquablement générés par une traduction « brute» bâclée car peu rémunérée. C’est perdre la saveur des références et des jeux de mots, et les niveaux de langue qui font l’épaisseur, et même la cohérence (on pense notamment aux tu/vous), d’une œuvre audiovisuelle.

Accorder de l’importance à cette étape cruciale, ce n’est pas seulement témoigner de son respect pour l’original, c’est l’une des meilleures façons de se démarquer de la concurrence. Il serait dommage de s’en priver, car il est plus simple que jamais de trouver la perle rare :

- L’annuaire de l’ATAA, qui compte aujourd’hui plus de 500 membres, permet d’effectuer une recherche par langue source et spécialité. Notre association est par ailleurs en lien avec tous les membres de sa fédération européenne qui regroupe 17 pays.

- Lorsqu’on ne trouve pas quelqu’un qui maîtrise la traduction audiovisuelle et/ou peut traduire vers le français, il est possible de travailler en binôme avec une personne maîtrisant la langue originale du programme. L’essentiel, dans ce cas, étant que cette personne soit justement rémunérée sur la prime de commande et les droits de diffusion, dans le cadre d’un accord avec l’auteur qui signe l’adaptation.

Cette démarche est constructive car elle légitime nos compétences à tous, sociétés et auteurs, ce qui contribue à la pérennité du secteur au lieu de participer à son délitement. Elle vous permettra donc de trouver l’appui de professionnels qui sentiront leurs compétences reconnues et vous aideront volontiers à trouver la meilleure solution. En retour, les commanditaires ne pourront que reconnaître la plus-value concrète apportée par cette approche. À terme, l’investissement est donc largement rentable.

Journalnovembre 2021

Vie de l'ATAA
25/11Portes Ouvertes, Loft Ô Foliz, 18h30

Disastrous subtitles on streaming platforms: who's to blame ?

Subtitling is certainly getting headlines as 2021 draws to a close. Following on from the Roma scandal, SquidGamegate is a fresh reminder of the vital nature of this form of translation and the often disastrous quality of subtitles on major platforms. Lost in translation: The global streaming boom is creating a severe translator shortage, according to the website restofworld.org. A survey by EGA – the trade association whose members are the world’s biggest localization companies – published by the prestigious website Businesswire shows that 61% of viewers encounter problems on a monthly basis with dubbed and subtitled programmes on streaming platforms. The Guardian for its part wants to know: Where have all the translators gone?

The EGA survey gives cause for concern. 65% of the 15,000 subscribers to the platforms surveyed stopped watching a programme at least once in the course of a year because of poor localization quality. And 30% are forced to stop watching every month. For an example of this quality problem, look no further than the Twitter thread created by the French union of authors and composers (SNAC) on the nonsensical French subtitles for TV series Y: The Last Man.

Reactions to these concerns vary considerably depending who one talks to. The localization industry says that poor subtitle quality is due to a shortage of translators, which forces companies to hire less qualified ones. According to the CEO of the infamous company Iyuno-SDI, which has been blacklisted by professional associations in several countries because of its rate-slashing practices, platforms will simply have to settle for below-par subtitles. So much for aiming high. Too much work and not enough translators, apparently – or, as Chris Fetner, EGA’s Managing Director and former Netflix executive creatively puts it, “the sponge can’t take any more water right now.”

Sous-titres désastreux des plateformes de streaming : la faute à qui ?

En cette fin d’année 2021, ce n’est pas peu dire que le sous-titrage fait parler de lui. Écho du scandale Roma, le Squidgate est venu rappeler le caractère essentiel de ce mode de traduction et la qualité souvent désastreuse des sous-titrages proposés par les grandes plateformes. Le site RestOfWorld.org s’inquiète, « Lost in translation : l’explosion du streaming génère une grave pénurie de traducteurs. » Le groupement professionnel EGA, qui rassemble les plus grosses sociétés de localisation du monde, publie une étude relayée par le prestigieux site Businesswire, montrant que 61 % des spectateurs rencontrent tous les mois des problèmes avec le doublage et le sous-titrage de programmes en streaming. Le Guardian n’est pas en reste et se demande, « Où sont passés les traducteurs ? »