De quelle manière êtes-vous devenue jurée pour les prix ATAA ?
Quand j’ai rencontré Juliette de la Cruz, nous avons eu de nombreuses discussions passionnantes sur le métier d’adaptateur, sur ses difficultés et le manque de considération du secteur. Je comprenais son point de vue et trouvais que le projet de l’ATAA était vertueux : vouloir exister et acquérir un respect professionnel légitime. Je me suis associée à cette idée et j’ai immédiatement accepté d’être jurée quand on me l’a proposé pour le prix de l’adaptation en doublage Cinéma de 2015 et 2016. C’était notre manière de signifier le soutien de TF1 à la profession et de mettre en valeur son savoir-faire. D’autant qu’à l’époque nous adaptions un nombre phénoménal de séries ! Par ailleurs, la création de l’ATAA avait un sens évident, les comédiens ayant déjà leur propre syndicat, les sociétés de doublage aussi…